Idris Lahore : « Si vous vous demandez quel est le genre dans lequel classer notre film, la réponse n’est pas si évidente car notre film est un mélange de genres. D’abord, c’est du cinéma fantastique ou surréaliste car il nous fait entrer dans des réalités parallèles à la vie ordinaire ; mais le sujet est aussi une vision du monde telle que les films d’auteur nous les proposent. Ainsi, j’ai proposé au réalisateur, au-delà de son savoir-faire, de mettre sa créativité et son art au service de ma vision du monde, tout en respectant les symboles et archétypes inconscients universels… »
La première grande idée de ce film, c’est qu’au-delà du monde de la matière, il existe des mondes parallèles auxquels nous pouvons accéder grâce à une formation et un entraînement spécifiques.
La deuxième : l’un de ces mondes est celui des défunts, avec lesquels nous pouvons avoir des contacts conscients, toujours grâce à notre formation.
La troisième, c’est que l’accession harmonieuse, sûre et sans danger à ces mondes parallèles, aux âmes ou aux esprits qui les peuplent, entre autres les morts, est basée sur la compréhension et la mise en pratique des trois principes universels de la vérité, de l’amour et de la beauté.
« Ce film s’inscrit dans une trilogie, dont le docu-fiction est comme une introduction. Le thème du troisième volet sera la réincarnation. Dans « Le Premier Souffle », nous avons voulu montrer l’importance de l’accompagnement des mourants en reconstituant quelques scènes de la vie. Nous y avons ajouté de nombreux éléments documentaires d’archives et enfin, le réalisateur a pu laisser libre cours à sa créativité dans des scènes représentant la vie dans l’au-delà. Aujourd’hui, dans « Le pacte des âmes », avec son sous-titre « Thanatosophia », nous racontons une histoire, ou plusieurs histoires, qui servent de prétexte aux idées essentielles que nous mettons en images. » Idris Lahore